DATE DE NAISSANCE
27 Jan 1990
DÉBUTS PROFESSIONNELS
DATE : 01 Avr 2012
LIEU : Biarritz
27 Jan 1990
DATE : 01 Avr 2012
LIEU : Biarritz
« Cette finale va être sévère »
En ce jeudi 6 août, c’est la troisième apparition de Nicolas Eyheragaray aux Internationaux de Cesta Punta de Saint-Jean-de-Luz. La première était à l’orée de la saison, en juin. Associé à Kevin Ithurria, il avait raté la marche de la finale de peu, en deux manches serrées (15-12, 15-14) face à Foronda et Inza. La seconde a été plus valorisante puisqu’avec Mendizabal il a cette fois décroché la finale qu’il dispute ce jeudi. Il était opposé à Olharan et Mandagaran. Il avait eu une première manche facile (15-4) avant une confirmation plus accrochée (15-13) en seconde.
Là il sait que c’est du très gros qui l’attend (voir le résultat par ailleurs). Toujours associé à Erik Mendizabal, ses adversaires du soir, Mikel Egiguren et Arnaud Alliez sortent d’une demi-finale qui après une première manche d’attente a été énorme ensuite. « J’ai vu la partie sur internet, dit Nicolas. Cette finale va être sévère. On va devoir être très costauds. L’important sera de ne pas se mettre une pression inutile. Nous allons devoir jouer simple en essayant de ne pas faire de fautes. Et surtout nous devrons tenter d’éviter Mikel car il est vraiment très fort ».
Nicolas arrive en bonne condition physique. « Je me sens bien, dit-il. Je me suis bien préparé avant la saison en prenant un préparateur physique. On travaillait deux ou trois fois par semaine. Cela m’a fait du bien, j’ai gagné en tonicité et en fond ».
Il a fallu compenser ce qui était devenu une habitude : l’escapade de quatre mois vers les frontons américains en début d’année. On sait que cette année les propriétaires n’ont pas voulu payer les visas de travail aux petits frenchies dans la mesure où en plus il fallait « recycler » les pensionnaires professionnels de Dania salle fermée pour sept mois en raison de travaux. « Cela m’a manqué un peu, confie Nicolas. Il y avait le côté sortie avec les copains mais surtout c’est un séjour qui nous faisait beaucoup progresser. On jouait tous les jours contre les meilleurs, forcément ça fait avancer ».
L’Amérique est un vieux rêve (encore qu’il n’ait que 25 ans) qu’il partage avec nombre de ses compatriotes puntistes. Il est actuellement boulanger à Mauléon chez Pierre-Laurent Ithuralde un patron très compréhensif qui sait toujours tenir compte des exigences pelote de son collaborateur. Mais Nicolas, même s’il est très satisfait de son sort actuel, avait envisagé de quitter momentanément les fournils pour faire une année pleine de pelote professionnelle en Floride. Les circonstances là-bas ne sont pas, actuellement très favorable à cet exil. « Quelles que soient les conditions je suis près à repartir l’an prochain, même temporairement, à Miami ou à Dania » assure-t-il.
Une perspective qui prendrait même le pas, s’il se réalise, sur le projet d’un circuit mondial de Cesta punta porté par l’actuel président de la Fédération Internationale de Pelote, Xavier Cazaubon. « Mais cela me plairait bien quand même car, surtout, mon souhait est de jouer le plus souvent possible ».
Et en cela cette année sera peut-être un peu maigre. « Je vais faire une dizaine de parties contre le double à peu près l’an dernier, dit Nicolas. J’aimerai jouer plus mais d’un autre côté je suis à Biarritz, à Saint-Jean-de-Luz, à Mauléon alors qu’il y en a qui ne jouent pas du tout. Il n’est pas question de se plaindre ».
Cet hiver, Nicolas appuyé sur Kevin Ithurria est allé jusqu’en demi-finale du championnat de France pro-am. A Biarritz, avec Christophe Olha il s’est qualifié pour les demi-finales du Gant d’Or qu’il disputera contre Diego Beascoetchea et Eric Irastorza et ça c’est du lourd. Il a également dans le viseur une demi-finale au tournoi de Mauléon à disputer avec Jean-Do Olharan. Soit dit en passant ce sera l’équipe de la boulange puisqu’Olharan met aussi la main à la pâte du côté de Gan…