DATE DE NAISSANCE
16 Déc 1982
DÉBUTS PROFESSIONNELS
DATE : 20 Jan 2003
LIEU : Fort Pierce (Etats-Unis)
16 Déc 1982
DATE : 20 Jan 2003
LIEU : Fort Pierce (Etats-Unis)
L’ami des Internationaux
Nous écrivions l’an dernier : « Aimar Aldazabal Espilla. De son prénom il a fait un nom. Car celui de sa famille couvre une belle lignée de puntistes dont le patriarche est l’inusable Félix ». Une incroyable ligne de puntistes de renom qui a donc obligé les enfants à se faire reconnaître par leur prénom. Et on le vit ici à Saint-Jean-de-Luz cette année encore puisque quand on annonce la paire Aimar-Ibon en fait on met deux frères sur la cancha. Ils ont la pelote dans les gènes. Et ils l’a pratique avec générosité et qualité.
A 32 ans, grand pour un avant (1m85), Aimar apporte à la fois une solide expérience et un physique de respect. En ce mardi 21 juillet il est associé à Eric Irastorza. Une association de vieux routiers solides comme des rocs.
Aimar a passé un hiver un peu plus tranquille qu’il ne le souhaitait. Licencié des deux côtés des Pyrénées il avait profité l’an passé d’une petite poussée d’organisations qui se sont éteintes comme feu de paille. Alors cet hiver il n’a quand même pas abandonné le gant. Il a joué de nombreuses parties amateurs. Afin de continuer à vivre sa passion et à garder un minimum de forme.
Car le garçon est un fou de l’entretien physique. Il nous disait l’an dernier (et cela n’a pas changé) : « « Je m'entraîne toujours beaucoup, confirme-t-il. Je fais des courses en montagne avec mon chien et je fais pas mal de musculation. Sur le plan de la pelote, je m'entraine tous les mardis avec Felix (bien sûr !) ». Là, il y a eu un petit changement. Félix et sa cinquantaine largement passée a fini par être rattrapé par son âge. Les rendez-vous du mardi sont toujours d’actualité mais pas tout le temps…
Bien que puntiste pro, Aimar a aussi une autre activité professionnelle, en fait la plus importante. Il est un des rouages essentiels d’une société familiale de transports. « Cela marche pas trop mal, dit-il. On est dans un secteur d’activités qui n’est pas trop touché par la crise ».
Pense-t-il devoir un jour choisir entre la pelote et son métier de transporteur ? « Pas du tout, répond-t-il. Mes deux activités sont très compatibles. Et si mes obligations sportives m’empêchent d’être opérationnel dans la société, ma mère me remplace. Elle est même capable de conduire les camions… »
Un joueur toujours très heureux de se produire aux Internationaux. « Nous aimons tous jouer à Saint-Jean-de-Luz car le public est nombreux et l'ambiance est très chaude » affirme-t-il. Aimar a fait sa rentrée dans la saison dès la première soirée, le 25 juin. Associé à son frère Ibon, il a remporté la demi-finale mais a succombé en finale face à Iker Foronda et Txabi Inza. Avec une première manche hyper-serrée (14-15) mais une seconde complètement loupée (5-15).
En cette soirée du 21 juillet il aurait dû retrouver Foronda mais il est malade. Il est donc confronté à Christophe Olha et Txabi Inza. La revanche de la finale n’aura pas lieu. D’autant plus qu’Aimar sera donc associé à Eric Irastorza. Mais quelles que soient les conditions il est heureux d’être là. Et le public ravi de le voir sur la cancha. Au fil des années Aimar est devenu une véritable figure des Internationaux de Saint-Jean-de-Luz. Pour son bonheur et le notre.